par Jean-Pierre Lemieux
À La Pocatière et en général sur la Côte-du-Sud le projet de doter les régions du Québec d'un lien ferrovière plus efficace a soulevé de l'intérêt. Vendredi le député fédéral de Montmagny-L'Islet-Kamouraska-Témiscouata a ajouté sa voie.
Pour François Lapointe le développement du monorail suspendu présenté récemment (Revoir le reportage) va prendre trop de temps à développer. Il suggère plutôt la création d'un centre d'étude du projet, établi bien sûr à La Pocatière, là où se trouve la meilleure expertise.
Le député néo-démocrate souligne que le gouvernement fédéral est ouvert au financement de telles études. Ces études vont prendre du temps sans ajouter d'emploi dans l'usine de Bombardier à La Pocatière. Une fois les études terminées il faudra trouver des fonds, beaucoup d'argent, pour construire les nouvelles infrastructures.
C'est pour ça qu'en attendant que le projet soit à point, il suggère de favoriser l'arrivée d'une solution qui utiliserait les infrastructures actuelles. Il a été question du "modèle incrémental" lors de la visite d'une déléguation de la ville de Trois-Rivières. Voir le compte rendu fait par TVCK
"Le train il nous le faut et nous l'aurons" c'est un slogan qui va résonner aux oreilles des très vieux (très très vieux) à Trois-Rivières car c'est comme ça que la radio locale CHLN faisait la promotion du pont. Pendant des années (même chose pour le train?) CHLN répétait, presqu'à chaque pose, "Le pont il nous le faut et nous l'aurons".
"Le train il nous le faut et nous l' aurons " c' est un slogan qui va resonner aux oreilles de tres vieux(tres, tres vieux) a Trois-Rivieres car c' est comme ca que la radio locale CHLN faisait la promotion du pont . Pendant des annees (meme chose pour le train) CHLN, repetait, presqu'a chaque pose, " Le pont il nous faut et nous l' aurons ".
Rédigé par : Peter Lajoie | 30/01/2015 à 08:15
C'est pour ça que j'ai choisi ce titre. J'ai entendu ça à CHLN quand nous allions voir notre grand-père maternelle (rue Hertel ?). Je crois qu'ils ont changé par quelque chose comme "Le pont il nous le fallait et nous l'avons" après la construction. Ça fait longtemps mais j'ai encore des souvenirs d'odeur de Wayagamack dans le nez. (JPL)
Rédigé par : La vie en région | 30/01/2015 à 08:55
En fait c'était mon enfance aussi et adolescence. Ça a commencé en 1948 par "Le pont il nous le faut et nous l'aurons" ; puis quand il a été annoncé, c'est devenu "Le pont il nous le faut, et enfin nous l'aurons". Puis vers la fin de la construction: "Le pont il nous le faut et bientôt nous l'aurons". Peut-être qu'ils ont ajouté à la blague après son inauguration "il nous le fallait et nous l'avons" mais ça n'a sûrement pas été répété longtemps.
J'étais journaliste au Nouvelliste et je couvrais l'événement de la première traversée. Mon photographe voulait prendre le cortège inaugural des officiels de face alors il a obtenu que les autorités lui permettent de précéder le cortège. Il m'a demandé de conduire sa Valiant pendant que lui s'installait dans le coffre arrière pour prendre sa photo du cortège de face. Ainsi, j'ai été en quelque sorte le premier à traverser ce pont officiellement puisque je conduisais la voiture qui précédait le cortège.
Gilles Provencher
Rédigé par : gillesprovencher@gmail.com | 16/06/2015 à 20:40